Le 17 mars 2025, la section de recherches de la gendarmerie de Metz, sous l’autorité du parquet de Thionville, lançait une enquête préliminaire sur un trafic de stupéfiants suspecté dans la région. Très vite, les investigations ont mis en lumière un réseau bien organisé, opérant entre le nord de l’Europe et la Lorraine, avec une base active à Uckange, en Moselle.
Drogue et armes
Le 22 avril au matin, une opération d’envergure mobilisant plus de 60 gendarmes a permis l’interpellation simultanée de quatre individus, tous déjà connus de la justice. Soupçonnés de diriger le trafic ou d’y jouer un rôle clé, ils ont été placés en garde à vue avant d’être présentés au procureur de Thionville. Leur procès est prévu pour le 5 juin 2025.
Les perquisitions menées lors de cette opération ont permis la saisie de 7,7 kg de cannabis, autant d’héroïne, 2,5 kg de cocaïne, environ 50 cachets suspectés d’être de l’ecstasy… et surtout, deux armes de poing avec munitions. Une présence d’armes qui rappelle à quel point ces trafics s’accompagnent de moyens de protection offensifs.
Une réponse ferme des forces de l’ordre
Coordonnée par la gendarmerie de Metz, l’intervention a mobilisé des unités locales, des pelotons d’intervention, la gendarmerie mobile, ainsi que des groupes spécialisés. Ce déploiement massif témoigne d’une volonté claire de désorganiser les réseaux mêlant trafic de drogue et détention illégale d’armes.
Un signal fort pour les amateurs d’armes responsables
Ce type d’affaire illustre un phénomène croissant : la circulation clandestine d’armes dans des contextes criminels. Pour les passionnés, tireurs ou collectionneurs respectueux de la législation, il est essentiel de rappeler la distinction entre détention légale et usage dévoyé. Le monde de l’armement responsable n’a rien à voir avec ces dérives, mais reste directement impacté par l’image que renvoient ces affaires.